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Festival des arts et de la culture Dida-Godié

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JUBILE DJAKA FESTIVAL 2016
VENDREDI 05 AU DIMANCHE 14 AOÛT 2016
10 jours de fête non-stop
Les us et coutumes
Retrouvez ici les traditions, les usages des peuples Dida-Godié en images accompagnées d'explications sommaires.

les jumeaux - "Pòòhύé " ou "Pòhouo"
La cosmogonie des peuples Dida-Godié repose sur une identité contemplative du sacré. La configuration de cette identité forgée aux jeux de l’écoute et de l’adoration du divin, fait transparaitre une trame tissée à partir de fibres invisibles liant notre vécu au monde des esprits. En pays Dida-Godié l’exploitation de cette relation incombe en priorité à des personnes investies d’une disposition singulière. Les Jumeaux, appelés « Pòòhύé » ou « Pòhouo », c’est selon, font partie d’une lignée divinatrice caractérisée par un pouvoir d’illumination. Ils symbolisent par leur présence, le principe de l’Agapè, la convivialité entre le mortel et le divin : l’amour spirituel.
Dans le lointain de la culture Dida-Godié, les « Pòòhύé » ou « Pòhouo » sont accueillis au berceau par un mets particulier : « le Bòzóhoun » ou le « Zóhoun’wòtôh ». Il s’agit d’un Mets fait d’un alliage de jus de la graine palmiste(servant naturellement à cuisiner la sauce graine), de l’igname cuite et malaxé de sorte à obtenir un soupe pâteuse et jaunâtre. Cet aliment, selon les porteurs des secrets anciens, invoque l’idée d’une mise en relation du « Haut » et du « Bas », du céleste et du terrestre, du divin et du mortel : la graine palmiste logée en hauteur et de l’igname logée en profondeur terrestre. Le Bòzóhoun » ou le « Zóhoun’wòtôh » est porteur de symboliques fortes : l’alliance, la douceur, la paix et la concorde.
Dans ce décor divinisé se joue à la fois la question très complexée de la mission dont seraient investis les « Pòòhύé » ou « Pòhouo » et les conditions d’assomption de celle-ci : Car en vérité en vérité il est admis de tous que les « Pòòhύé » ou « Pòhouo » sont des « Zirihuéé ou Zriihouo ». Le Ziri ou Zriih, c’est le sacré. Ainsi, en tant que « Zirihuéé ou Zriihouo », les « Pòòhύé » ou « Pòhouo » se coulent dans une parure singulière : ils sont enduits de kaolin, parés de perles au tissage double. Les plantes qui arborent leur environnement ambiant sont « le Boblah’Woté et le Yawoté »
Parce qu’ils sont d’une dimension sacrée, les « Pòòhύé » ou « Pòhouo » se reconnaissent par des prénoms particuliers : Par exemple,
Dăgò : masculin
Zriiyô : masculin
Ayekpah ou Ayokpa : Masculin
Gbéyiôh : féminin
Zihon ou Zriihon : féminin
Etc…
En Pays Dida-Godié, l’ordre de préséance de la venue au monde des Jumeaux est aux antipodes de toute logique ordinale : Le premier Jumeau ce n’est pas celui qui naît avant l’autre, mais plutôt celui qui vient en deuxième position. Car, sur la voie de l’aventure, l’Ainé est toujours derrière le cadet pour lui témoigner sécurité et assurance.

Gbakô
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