djaka festival

Festival des arts et de la culture Dida-Godié

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JUBILE DJAKA FESTIVAL 2016
VENDREDI 05 AU DIMANCHE 14 AOÛT 2016
10 jours de fête non-stop

Djaka festival 2014
Le peuple Dida-Godié expose ses valeurs
La 5ème édition du Djaka Festival s’est déroulée à Lakota, dans l’enceinte du stade municipal de la commune. Débuté le 19 aout 2014, le festival a pris fin le 24 du même mois. Avec, en apothéose l’exhibition des jeux, tenues vestimentaires et danses en voie de disparition mais que tentent de sauvegarder les gardiens des arts et culture de la région. Mais aussi la cuisine ancienne, base de la gastronomie des peuples Dida et Godié. De l’avis du parrain naturel du Djaka, le Président du conseil général du Lôh-Djiboua, le ministre Komenan Zakpa, « La maîtrise de la culture vous met en instance avec vous-mêmes. Il faut s’ancrer dans sa culture, avant de s’introduire dans celle des autres ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Djaka Festival gagne en maturité et est en passe de s’imposer comme un événement majeur, même si M. Alexandre Jhronsix Draman, Président du Comité national, doit revoir certains détails d’organisation pratique.
Ce sont au total 12 villages qui sont venus pour exposer les danses, chants, concours de beauté, gastronomie et objets d’art de la région. 12 danses de toutes les générations (Sapa, Daliwowo, Gouhou, Gbê…), se sont succédées pendant le festival. La gastronomie était à l’honneur.
Le concours de mets anciens a vu dame Marie Kragba devenir le cordon bleu du Djaka 2014. La beauté a été également de la fête. Deux concours, la Détéonon (miss en Dida) et la Gbagla (Awoulaba en Dida), ont vu respectivement, Manuel Joelle Kirifo Béli, étudiante en 2ème année de BTS en Ressources humaines et Communication, et Marie Jeanne Gbazrê, 49 ans, ménagère, mère de 11 enfants et 12 petits fils, être sur la haute marche du podium de cette 5ème édition. Il y a eu en outre un concours de karaoké, en hommage au crooner de la région, François Lougah.
L’une des illustrations du festival a été la mini-conférence donnée par le professeur Pity, conservateur de musée, chef du département muséologie à l’Insaac (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle d’Abidjan), qui a instruit les festivaliers sur le rôle du filet dans la tradition Dida. Selon lui, « Dans les temps ancestraux, le filet représentait un fanion pour le peuple sur le champ de bataille, un emblème de la société, un reflet de la culture Dida et une arme pour la chasse ». Une autre facette de l’évènement a été le concours du conte, parrainé par le célèbre conteur international Adou Yam’s.
Tout au long du festival, les cadres et fils de la région se sont illustrés en soutenant à travers leur parrainage, chacune des journées. Ce sont : Mme Coulibaly Valéry, consule honoraire de la Côte d’Ivoire à Nairobi au Kenya (nuit de la beauté), Mme Diabaté Maniga, 2ème vice-présidente du conseil général du Lôh Djiboua, chargée de Lakota, (concours culinaire), Mme Nzué Liliane, Directrice régional du tourisme à Dimbokro, (concours Karaoké), Maître Paul Arnaud Bertin Zehouri, notaire à Abidjan, (nuit de la culture) et l’honorable Johnwan Téké Norbert, Député-Maire de Bonoua, (concert Djaka de la solidarité). Il faut le souligner, le Ministre et Président du conseil Général du Lôh-Djiboua, Roland Komenan Zakpa, est le parrain naturel du Djaka festival. A eux, s’ajoutent Samy Mehry, Maire de Lakota et parrain de la 5ème édition, le Professeur Alphonse Sékré de l’université Alassane Dramane Ouattara de Bouaké, ainsi que les chefs contumiers de la région. M. Alexandre Jhronsix Draman, plus qu’ému, a fait remarquer que «notre action vise le retour de nos peuples à ses valeurs culturelles et la réalisation d’actions pour le développement de la région ».
Koffi Yao Clément pour http://bellecotedivoire.com