djaka festival

Festival des arts et de la culture Dida-Godié

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JUBILE DJAKA FESTIVAL 2016
VENDREDI 05 AU DIMANCHE 14 AOÛT 2016
10 jours de fête non-stop

La région du Lôh-Djiboua
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique de décentralisation et l’application de la nouvelle Loi n°2012-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales , notre pays a organisé pour la première fois l’élection des régionaux qui ont permis de doter le pays d’un nouvel instrument dénommé « Le Conseil Régional » chargé d’impulser le développement économique et social au niveau local et régional.
La région du « Lôh Djiboua », malgré ses potentialités en ressources humaines, agricoles, minières, touristiques et culturelles est dans un état de dégradation critique aussi bien au niveau infrastructurel que socio-économique.Les populations connaissent des problèmes de tous ordres (Absence d’eau potable, faible taux d’électrification, routes et pistes impraticables, faiblesse du plateau sanitaire, chômage des jeunes et des femmes, anarchie dans le transport etc. …).
Divo la capitale de la région est une ville de la Côte d'Ivoire, en Afrique de l'ouest. C'est à la fois, une commune, un chef-lieu de sous-préfecture et de département, mais également le chef-lieu de l'ex région du Sud Bandama,actuel Lôh Djiboua.
Divo est une ville peuplée à l'origine par le peuple Djiboua dont la langue est le dida. Le département de Divo a une population estimée à 387 000 habitants.
Toponymie
Le nom Divo serait issu d'une transcription erronée de la part des autorités coloniales du vocable « dji bi » (en langue Dida) qui se traduit en français par là où la panthère se promène.
Histoire
La création de Divo remonte à une époque ancienne.En effet, selon la légende, le clan Ddi Gbe, c’est-à-dire le "gîte de la panthère" ou "Djiboua", vivait à l'origine à Gbogré-Djigbi, l'actuelle ville de Sassandra qu'il partageait avec le clan Gnahoré.Partis de chez les Gnahoré à la suite d'une dispute, les Djigbé furent d'abord accueillis par les Liboli, (près de Tioco) d'où ils se dispersèrent par famille pour fonder plusieurs villages.Ainsi, la famille Godi s'en alla avec ses descendants. Une autre suivit la piste des buffles, pour créer Blabodougou (la piste des buffles), à 7 km de l'actuelle Divo. Un troisième emprunta la piste des bœufs et donna à son village le nom de Blibory (le site des bœufs).Un chasseur parti de Grozoh à 10 km de Divo et fonda un village du nom de Lizé qui signifie littéralement la lance qui fait pourrir. Ce village était réputé guerrier et vainqueur des différentes batailles.Il y avait un immense arbre sous lequel se tenaient les palabres dans le village de Lizé. Les colons venus de Grand -Lahou demandèrent le nom du village sous l'immense arbre duquel ils avaient été accueillis. Les autochtones, n'ayant pas bien saisi le sens de la question, répondirent immédiatement : "Ici, c'est Gbada, qui veut dire plat et immense, là nous nous rassemblons". C'est cette appellation qui donna plus tard le nom de « Bada » au village de Lizé, l’un des quartiers les plus anciens de la ville.Au total, une quinzaine de villages furent créés : Bada, Boudoukou, Godilehiri, Gremian, Blibory, Brabodougou, Gouan, Grozoh, etc.La ville de Divo est une création coloniale en pays Dida, à partir des deux villages de Bada et Boudoukou.Les premiers explorateurs, venus par la forêt de Grand-Lahou et guidés par les Avikam, ont déformé la dénomination exacte de Djiboua pour transcrire Dida, qui est aujourd'hui l'appellation officielle des populations de la région de Divo.Boudoukou, le premier poste colonial a été ouvert en 1915 par le commandant Alengry.Divo devient chef-lieu de subdivision en 1915 avec le français Louis Sarrien, puis chef-lieu de sous-préfecture en 1960 avec Coulibaly Daouda comme premier sous-préfet ivoirien de Divo.Placée successivement sous l'autorité de Grand-Lahou puis d'Abidjan de 1960 à 1961, Divo acquiert son autonomie administrative en 1969 avec son élection en chef-lieu de département. Elle devient enfin commune de plein exercice avec la loi n° 78-07 du 9 janvier 1978, consacrant ainsi son autonomie morale et financière.